D Gray Man world
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 Journal d'une sauvageonne

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Mohana Zraden
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Mohana Zraden


Messages : 80
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Feuille de personnage
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MessageSujet: Journal d'une sauvageonne   Journal d'une sauvageonne EmptyLun 10 Oct - 22:19

Préambule


Je ne sais pas s'il convient mieux d'ordonner toutes les choses que l'on rencontre dans sa vie ; peut-être qu'en Occident, l'homme est-il assez prétentieux pour vouloir le faire, mais pour ma part je trouve que l'ordre dans lequel les choses arrivent est trop complexe et trop subtil pour pouvoir être démêlé. Aussi, je ne classerai pas les personnes dont je vais vous parler par "catégories", ce qui me semble non seulement dégradant mais aussi complètement absurde. Bien entendu, je n'irai jamais jeter la pierre à ceux qui fonctionnent comme ils l'entendent. Après tout, la liberté n'est-elle pas l'une des valeurs fondatrices de cette "vieille" Europe ?

Ce qui suivra semblera mal organisé et confus, mais j'essaierai de me tenir au mieux à un ordre chronologique selon les rencontres que j'ai faites et ce qui s'est passé. Peut-être serai-je amenée à faire des rajouts ? Bien entendu, je ne peux ni prévoir l'avenir ni consigner ici les personnes que je ne pourrai plus revoir en Angleterre. Pourquoi ? Parce que je préfère penser que mon passé ne viendra jamais perturber le peu d'équilibre que j'ai réussi à donner à ma vie.

Mais avant de commencer, il faut peut-être que je me présente. Je m'appelle Mohana. Je suis née il y a vingt-deux ans environ au Brésil, dans la région de Macapá. En réalité je viens de beaucoup plus loin dans la campagne, mais quand j'étais petite il n'y avait que la route qui partait de cette ville qui nous reliait à la "civilisation". Mon père est un riche propriétaire terrien, Joao Zraden, portugais pure souche, comme son nom semble l'indiquer. Ma mère, Mariposa, en revanche, était indienne. Comme vous pouvez l'imaginer, j'ai été bien plus élevée par cette communauté que par mon père, qui a pourtant fait tout son possible pour être présent. La suite...La suite vous l'apprendrez en lisant le reste.

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Cross Marian
Journal d'une sauvageonne Crossj10
Sujets avec lui

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Je ne sais pas si je peux vraiment mettre un qualificatif à notre relation. Cross, je le connais depuis que j'ai...huit ans. A bien y repenser, cela fait vraiment longtemps. J'en avais diablement peur. Il était terriblement plus jeune, mais il n'a pas tellement changé, je dois dire. Si, il a plus de patience qu'avant. Je me souviens avoir cru que c'était un monstre envoyé pour venir m'enlever. Vous allez vous dire que c'était complètement stupide, qu'il n'est pas difforme, mais c'était comme ça. Je n'avais jamais vu de personne avec un masque et pour moi, cela ne voulait pas dire la même chose.
Il fut cependant le premier à comprendre qui j'étais et surtout à me comprendre. Le premier à me donner un peu confiance en ce que j'étais et à m'apprendre à ne pas en avoir peur. Vous allez me dire que j'étais trop petite pour comprendre de longs discours...Mais qui vous dit qu'il a prononcé un seul mot sur le sujet ? Il m'a considérée comme une petite fille ordinaire, alors que pourtant il savait, tout comme je sentais qu'il était au courant que je n'étais justement pas vraiment ordinaire. Il est reparti au bout de ces quelques jours...
Pour que je le retrouve onze ans plus tard dans une gare. L'insolite a parfois du bon. Je n'ai pas eu besoin de beaucoup de temps pour le reconnaitre. Sa seule silhouette m'a suffi. Il m'a reconnue avec plus ou moins de facilité et puis... et puis tout a dérapé. Je sais que je n'aurais pas dû, mais plus que de quiconque c'était de lui dont j'avais besoin. Je n'ai aucune raison de rester avec lui, ce que je ressens n'a rien à voir avec nous, et à vrai dire je ne saurais pas expliquer ce que je ressens. Seul le temps nous dira quoi faire...

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Les Noah
Une nouvelle famille, un nouveau départ
Journal d'une sauvageonne Famill10
Je ne les ai pas rejoints par plaisir, ni par envie. Pour être honnête, je me sentais réellement mal avec eux. J'avais tout de même refusé une première fois d'entrer dans la famille en refusant de suivre le Comte et Tyki. Je ne les ai rejoints que parce que mon père me l'a demandé. Je ne peux même pas dire que je ne les apprécie pas sur le plan humain, c'était simplement que j'avais peur de quitter un monde qui avait toujours été le mien pour un autre que j'avais toujours ignoré et méprisé pour sa futilité. Je me sentais oppressée, jetée comme une brebis dans une fausse aux lions.
Le temps est passé et leurs preuves ont été faites. Ils ont su me montrer le véritable visage de l'être humain, et si l'on considère que l'homme est un être capable du meilleur comme du pire, des plus belles passions comme des plus viles, alors plus que quiconque ils sont les seuls dignes représentants de cette espèce. L'oppression de cette société inconnue et les sentiments étranges que je ressentais depuis l'enfance, ils m'ont appris à les surmonter et à y remédier. Ils sont cependant restés des monstres à mes yeux, mais parce que l'être humain est un monstre qui ne peut échapper à sa nature, j'ai pour eux une tendresse que je ne saurai expliquer.
Aujourd'hui, oui, je peux dire que je les aime. Je sais qu'aucun d'eux n'est recommandable sur le plan humain et si je n'étais pas l'une des leurs, je les fuirais à toutes jambes, pourtant c'est bien plus fort que moi, je ne pourrai ni les laisser ni les renier. Vous savez, c'est comme ces femmes qui ne peuvent pas abandonner leur mari alors que ce sont les pires assassins du monde. Mais en aucun cas je ne nierai leur cruauté ni leur barbarie, c'est peut-être sur elles que toute la contradiction se fonde : je les aime mais ils me répugnent. C'est presque du masochisme, vous me direz... En tous les cas, je sais ce que je leur dois, je sais ce que je ressens pour eux et même si je commettais le plus grand crime au monde -quel crime serait pire qu'abandonner les gens que l'on aime ?- je ne les trahirai jamais.

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Tyki Mikk
Journal d'une sauvageonne Tykijo10
Sujets avec lui

Un serpent m'a dit
...
...
Journal d'une sauvageonne 18137510
Tyki est le premier Noah avec lequel j'ai réellement pris contact. Et quelle manière de faire connaissance ! Je n'avais que seize ans à l'époque et j'étais alors bien plus sauvage et entêtée que je ne le suis maintenant. Ils se sont présentés à mon père, le Comte et lui, comme désireux de faire une alliance entre nos deux familles. Il a sans doute profité du fait que Tyki soit portugais pour endormir une partie de la méfiance de mon père. Mais cela n'a rien changé pour moi, j'ai refusé de partir avec eux.
Quand j'ai dû quitter le Brésil pour l'Angleterre, c'est lui qui m'attendait sur les quais, et c'est encore lui qui m'a aidée à m'insérer peu à peu dans la société anglaise. Il m'a appris à parler et à lire l'anglais, mais c'est aussi lui le premier qui m'a appris à me méfier des gens, même de ceux en qui je suis censée pouvoir faire confiance.
Journal d'une sauvageonne 18137511
Mais Tyki c'est aussi celui qui depuis qu'il a saisi ma manière de penser n'a pas cessé de me protéger du monde extérieur. C'est celui qui m'a toujours reproché en râlant ma naïveté et mon manque de réflexion, ma capacité à faire trop facilement confiance aux gens sans aller chercher au-delà des apparences. Mais même en m'ayant fait tous les reproches du monde, c'est avant tout celui qui me comprend sur le plan humain au sein des Noah et qui n'hésite pas à en discuter à cœur ouvert.
J'ai appris avec le temps à connaitre certaines de ses facettes qui parfois ne me réjouissent pas tellement, mais je ne peux pas lui reprocher d'être lui-même. Sa violence et son instabilité, je ne peux pas leur en vouloir de faire partie de lui, et surtout il est inutile de lutter contre elles. C'est ce qui le rend humain, ce qui lui permet de mieux comprendre mes doutes, de voir les gens tels qu'ils sont.
Malgré toute la naïveté que ma déclaration pourra avoir, pour moi, Tyki est Xolotl. Bien sûr, n'allez pas croire que je l'élève au rang d'une divinité dont il ne soupçonne même pas l'existence. C'est quelque chose dont je ne lui ferai jamais part. Mais à bien y réfléchir, oui, pour moi il est Xolotl. Il donne la mort, il est scindé en deux mais il veille sur moi. La seule différence est que je regrette de ne pas pouvoir veiller sur lui comme il le fait pour moi.
Journal d'une sauvageonne 18137512
Les temps changent, tout comme les gens. Je ne peux toujours rien faire mais mon sentiment d'impuissance est de plus en plus grand. Fini le temps de la pauvre enfant perdue qui a besoin d'un simple repère. Mais il ne doit pas le voir de la même manière. Tant que je serai avec Cross, je ne tenterai rien, simplement j'espère que le jour où je serai de nouveau seule, il saura ouvrir les yeux, même si je ne veux pas le priver de cette liberté qu'il chérit tant...

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Sheryl Kamelott

Sujets avec lui

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Journal d'une sauvageonne She110
Sheryl est le grand-frère que je n'ai jamais eu. Au départ, j'avoue qu'il m'impressionnait beaucoup. Il était à la fois l'élégance et le raffinement des hommes cultivés face à qui on ne sait ni quoi dire ni quoi faire et la tendresse que je n'avais vue jusque là que chez mon père. Même si les premiers temps, j'évitais d'engager la conversation avec lui, aujourd'hui je ne me lasse pas de nos longues discussions sur tout et rien.
Lui aussi m'a beaucoup aidée à entrer dans la société anglaise. C'est grâce à lui si j'ai à ce jour obtenu la nationalité anglaise et si je suis diplomatiquement hors d'atteinte. Mais c'est aussi par lui que j'ai réussi à entrer à l'Opéra que j'y joue régulièrement, même si de cette partie-là je me serai bien passée. Je ne peux cependant pas lui en vouloir puisque dans son esprit, il l'a fait pour mon bien. Il m'a aussi appris à me comporter et à répondre de façon intelligente quand je ne veux pas parler, ce qui le désespère tout de même un peu, tout comme mon irrémédiable envie de ne plus jouer à ce que je ne suis pas. Ce fut un sujet de conflits sous-jacent pendant une longue année, mais heureusement nous avons aussi eu des moments de partage uniques. C'est lui qui m'a appris les danses occidentales, avec beaucoup de patience et une tendresse paternelle qu'il est le seul en ces murs à réussir à donner tout naturellement.
Il est presque celui en qui j'ai le plus confiance au sein du Clan, ce qui peut paraitre paradoxale vu les relations que nos deux noahs ont. Cependant, je sais toute l'étendue de son affection pour les siens, et c'est pour cette raison que je le suis et le pardonne aveuglément pour tout, même s'il s'est amusé à m'en faire voir de toutes les couleurs...Comment voudriez-vous que je ne pardonne pas le sang qui fut dans une vie antérieure le mien ?
Journal d'une sauvageonne She210

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Ève Sinead

Sujets avec elle

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Journal d'une sauvageonne Eve210
Ève était déjà là quand je suis arrivée. Je ne peux pas dire que notre entente était vraiment bonne au début. Aucune d'entre nous ne parlions anglais suffisamment bien pour tenir une conversation, autant dire que nous n'avions quasiment pas de contact les premiers temps. Je la voyais comme une enfant fragile qui se débattait pour s'en sortir avec ses propres démons et oui, je le dis sans honte, j'avais et j'ai toujours pour elle une affection presque maternelle, même si j'évite de le lui montrer pour ni la gêner ni lui donner la désagréable impression d'être la petite fille qu'elle n'est plus.
Journal d'une sauvageonne Eve310
Journal d'une sauvageonne Eve110
J'ai appris à la connaitre au fil du temps. Maintenant je le sais, derrière ses airs parfois étranges, elle est adorable. J'ai l'impression de la voir souffrir, même si je ne sais pas de quoi et jamais je ne lui demanderai ce qu'il ne va pas. Pourtant j'aimerais le savoir pour pouvoir l'aider à combler ce vide qui semble constant en elle. Elle ne le dit pas, mais ça se dénote dans ses attitudes, certains de ses regards... En tous les cas, elle parvient à bien surmonter les choses, et je suis fière d'avoir parmi les miens une jeune femme aussi digne.
Journal d'une sauvageonne Eve510
Journal d'une sauvageonne Eve610
Aujourd'hui, elle est pour moi comme une petite sœur. Je ne lui démontre aucun excès d'affection, je sais qu'elle n'y tient pas. Cela ne nous empêche pas de passer de bons moments toutes les deux. C'est toujours plus agréable de faire passer les après-midis quand on est deux à s'ennuyer. Elle fait partie de ceux desquels je suis la plus proche. Je sais à quel point elle peut se montrer protectrice et je ne lui dis rien parce que ça me fait plaisir de voir qu'elle manifeste quelque chose à mon égard. Mais un jour, j'aimerais lui faire comprendre à quel point elle est peut être belle et que si elle a un jour besoin de quoique ce soit, je serai toujours là pour elle.
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Mohana Zraden
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MessageSujet: Re: Journal d'une sauvageonne   Journal d'une sauvageonne EmptySam 5 Nov - 2:52

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Mariposa



Je ne sais pas pour quelle raison je ressens le besoin de parler de ma mère. J'avais six ans quand elle est morte, peut-être sept, mais je me souviens encore distinctement d'elle, comme si je l'avais vue chaque jour de ma vie depuis sa mort. C'était une mère aimante qui aurait donné sa propre vie pour son enfant, et aujourd'hui encore je me demande si ce n'est pas ce qu'elle a fait en fermant une dernière fois les yeux. Je ne peux pas dire que je n'ai pas été triste quand j'ai compris qu'elle ne serait plus jamais là. Au contraire, je crois qu'il m'est impossible de décrire ce que j'ai ressenti à ce moment. Mais ce qui creuse encore plus mon cœur à ce jour, c'est de ne pas l'avoir suffisamment connue.
D'autant que je me souvienne, elle était belle. Ses longs cheveux noirs la suivait partout où elle allait, flottant derrière elle comme une ombre vivante. Elle avait la peau matte, sans doute une première dans la famille Zraden. Je me souviens encore de sa silhouette qui semblait si fine dans les bras de mon père. Si elle était encore en vie, peut-être qu'elle serait plus petite et plus menue que moi, mais ce serait encore à prouver. Pourtant, ça ne l'empêchait pas d'être la femme fière et forte qui dans mes souvenirs n'avait peur de rien si c'était pour sa famille. Oui, elle était belle. Mais pas de cette beauté fade et entendue qui mettrait tout le monde d'accord. Elle avait cependant quelque chose, un charme qui lui était propre et qui savait faire des ravages quand il le fallait.
Elle avait seize ans la première fois qu'elle a rencontré mon père. A l'époque, c'était un homme de presque trente ans. Il venait d'hériter de la propriété d'un de ses oncles qui n'avait pas d'enfant, tout juste arrivé du Portugal. Il était le maître des lieux, il aurait pu exiger qu'elle lui appartienne de suite. Pourtant, il a attendu, comme s'il avait agi d'une femme de sa condition. Parfois, je me dis que j'ai hérité de sa naïveté. Il n'a jamais vu le monde autrement que comme peuplé par des humains à égalité. Je ne sais pas si ma mère l'aimait au moment où il l'a épousée, mais ce que je sais c'est qu'elle ne l'a jamais détesté. J'essaie de m'imaginer à sa place et étrangement je parviens parfaitement à me représenter ce qu'elle a ressenti la première fois qu'il lui a clairement révélé ses intentions. La peur, le cœur qui bat à tout rompre, les mains qui tremblent et en même temps le feu aux joues parce qu'on sait que c'est une flatterie inimaginablement réelle et sincère. Sans doute n'a-t-elle pas osé lui dire non, mais je me plais à imaginer qu'elle ne l'a pas fait parce qu'elle l'aimait un peu.
Aujourd'hui quand je compare sa vie et la mienne, je me rends compte d'une chose qui me rassure mais m'effraie plus encore. A mon âge, elle était déjà mariée et mère d'une petite fille de quatre ans. A mon âge, femme elle était déjà. Je ne peux affirmer avec certitude qu'il y a une raison rationnelle à tout cela, mais quand je me souviens encore de cette femme qui me serrait contre son cœur avec tout l'amour qu'elle pouvait donner au monde, je me dis qu'elle avait de la chance parce qu'elle avait quelque chose à aimer. Quelque chose à aimer qui lui rendait de façon égale cet amour, en toute simplicité et naturellement. Oui, maman, si tu n'as pas été heureuse dans ta vie d'épouse -ce que j'ose espérer malgré tout-, tu avais quelqu'un qui t'attendait quelque part et qui partageait ce que tu avais à donner.
Moi, j'attends encore. Et je crois bien que je commence à fatiguer, Xolotl.
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